Selon les mêmes sources, aucune compagnie pétrolière internationale ne devrait participer au processus d’appel d’offres à ce stade et les offres devaient être déposées avant le 31 janvier.
Shell a entamé l’année dernière des pourparlers avec le gouvernement nigérian concernant la vente de sa participation dans les champs onshore du pays d’Afrique de l’ouest, où elle est active depuis les années 1930. Ceci dans le cadre d’une campagne mondiale visant à réduire ses émissions de carbone.
La société anglo-néerlandaise détient des participations dans 19 concessions minières pétrolières dans la coentreprise pétrolière et gazière onshore du Nigeria (SPDC), qui, selon des sources industrielles et bancaires, étaient évaluées à entre 2 et 3 milliards de dollars.
Shell exploite SPDC (Shell Petroleum Dévelopment Company of Nigeria) et détient une participation de 30 % dans l’entreprise. La Nigérian National Petroleum Corporation (NNPC) de l’Etat détient 55%, Total Energies 10% et ENI 5%.
À noter que depuis plusieurs années, Shell lutte contre des déversements dans le delta du Niger en raison de vols et de sabotages de pipelines ainsi que de problèmes opérationnels. Ce qui a entraîné des réparations coûteuses et des poursuites judiciaires très médiatisées.
Ibrahim Jr Dia, Financial Afrik